BUGATTI Course type 35c 1928
HISTORIQUE
La Bugatti Type 35 possède un palmarès toujours inégalé, avec plus de 2000 victoires en compétition. Conçue à partir de 1924 dans les ateliers de Molsheim-Dorlisheim en Alsace, elle connaît de nombreuses évolutions mécaniques qui portent essentiellement sur son moteur à huit cylindres en ligne, donnant naissance à différentes versions dont la Type 35C équipée d'un compresseur. Cette voiture pèse 750kg, et grâce à son moteur de 1991cc à 3 soupapes par cylindre développant 120CV, elle pouvait atteindre 202km/h. Près de 640 exemplaires seront construits jusqu’en 1930.
OU VOIR UNE VRAIE ?
En 2018, il y a plus de Bugatti qui roulent qu’il n’y en a eu de fabriqué. Les vraies coûtent 1 million d’euros, alors que les fausses venant d’Argentine se négocient à 300 000 €.
LES MINIATURES RAMI BY J.M.K
Malgré la notoriété de ce "pur-sang", la RAMI a été longtemps la seule reproduction au 1/43 de la Bugatti 35 (Matchbox la sortira au 1/46 en 1961). Sortie en juin 1959, elle était composée de 17 pièces. Ses roues spécifiques à ce modèle sont très réussies dans le détail, les tambours de frein y sont reproduits. La petite RAMI possède un long échappement sur le côté gauche, inhabituel sur la Type 35, mais existant sur le Bugatti personnelle de M. Malartre qui a servi de modèle. Sa couleur bleue France ne connaîtra pas beaucoup de variations de teinte, seul le siège sera un peu plus foncé au début.
Variante 1
Les premières séries se caractérisent par la peinture argentée sur le radiateur. Le siège est rouge foncé et le volant à trois branches gris foncé est monté sur une tige métallique. Le levier de frein et les demi-trains avant sont en zamak brut, l'échappement est chromé.
Variante 2
Au fil des séries, seul la face avant du radiateur sera peinte. Le siège est devenu un peu plus rouge vif, les accessoires : demi-trains avant, échappement et levier de frein sont en zamak brut, mais on peut aussi trouver ces accessoires avec une finition chromée. Le volant peut être gris foncé ou gris clair avec tige métalique, ou marron tout en plastique.
Plusieurs exemplaires de cette voiture équipée d'un levier de frein peu banal existent. Il s'agit en fait du levier de la Gauthier Werhlé, il n'a jamais été prévu de la commercialiser sous cette forme, peut être s'agit il de l'oeuvre d'un monteur en manque de pièces.....
variante 3
C'est sous cette déclinaison qu'ont été commercialisées les dernières séries de la Bugatti 35C. Il y a eu une modification des demi-trains avant. Le zamak a été abandonné au profit du plastique avec une finition chromée. Le volant est le dernier modèle, quatre branches et tout plastique.
TRANSFORMATION DE RAMI EN VOITURE DE CIRCUIT "24"
Traduction :
""""""""""""""""""" Ce petit modèle est une conversion de l’un des nombreux modèles français RAMI actuellement disponibles dans ce pays. L’échelle de 1 / 43ème rend difficile l’installation d’un moteur, mais "en grattant la trace" (?) de l’aimant d’un Romfordterrier, ça peut fonctionner. Une languette en forme de "L" est collée à l'intérieur du radiateur et les roues arrière sont "relâchées" (?). Le moteur est glissé dans le corps en appui sur le "l", et la pièce en U à l'arrière est positionnée de manière à ce que l'essieu puisse être glissé, en prenant soin de bien adapter le pignon de commande et les roues remplacées. Comme indiqué, un léger cône doit être fixé sur l'aimant pour lui permettre d'y rentrer parfaitement.Le goujon qui maintient les pièces des extrémités sur l'aimant requiert une plaque en Paxolin qui portent la cheville guide et les balais métalliques. La cheville est un boulon 10 B.A. avec à la fois un mince tube de néoprène glissé par-dessus pour l’isolation et les balais métalliques sont faits de fils de cuivre tressés soudés à des ressorts plats en bronze phosphoreux, les ressorts étant alimentés par des fentes dans la paxoline et repliés. Les performances sont bonnes, en particulier parce que ces modèles français qui associent des pièces en métal moulé et en plastique ont des pneus en plastique relativement souples. De peinture sur les pneus des roues arrière facilite l'adhérence. Les voitures, principalement des pièces d’époque. "9s. 3d. chacun plus 6d." (?) de frais de port, expédiées par Automec, Watford. La seule voiture plus ancienne que la Bugatti de 1928 est l'Hispano Suiza de 1934. Les modèles antérieurs datent de la Rochet Schneider 1898 et incluent des véhicules tels que la De Dion Bouton vis a vis 1900. """""""""""""""""""""""""""""""""""
Cet article paru dans une revue américaine de 1961 présente la transformation de la RAMI Bugatti, par adjonction d'un moteur électrique, pour une utilisation sur un circuit de course, du genre de ceux qu'on appelait dans les années passées "circuit 24" (diffusé alors par la firme Meccano).
Ce genre de modification a également été réalisée dans les années 60/70 par deux membre du Lure slot racing (course sur circuit 1/32°), qui ont "bricolé" des RAMI pour les utiliser sur des circuits Jouef. Dommage, ces "prototypes" n'ont pas été conservés.
Pour en savoir plus sur l'association lure Slot Racing cliquez sur : http://lureslotracing.e-monsite.com/
LA CONCURRENCE
Cette miniature sera également produite par Brumm (Italie), Matchbox (Angleterre) , Eligor (France), Whiteboxbox et par une marque polonaise. (De gauche à droite et de haut en bas)