BERLIET Berline 1910
HISTORIQUE
Marius Berliet (1866/1949), fils de tisserand lyonnais, construit son premier moteur et le monte sur sa première voiture en 1895, avec l'aide de trois compagnons dans un atelier de 90 m2 à La Croix Rousse. En 1902, Berliet reprend l'activité de la société lyonnaise Audibert-Lavirotte et commence la construction de modèles à quatre cylindres. En 1904/1906, une société américaine qui fabrique des locomotives, souhaite développer des automobiles et achète à Berliet la licence de construction d'un de ses modèles de course. En souvenir du prix payé, le logo de la marque lyonnaise devient une locomotive américaine stylisée. Les royalties vont permettre à Berliet de financer le développement de l'entreprise. En 1906 son premier autobus est lancé. Avant la première guerre mondiale, la marque offre une gamme de voitures de 8 à 60 ch : la plupart sont équipées de moteurs à quatre cylindres (2 412 cm3 et 4 398 cm3) mais une version six cylindres de 9 500 cm3 est également proposée. En 1909, il existe huit succursales ou dépôts et quarante-deux agences en France et en Algérie. En 1910, l'usine de Monplaisir fabrique le premier camion Berliet. À partir de 1912, les versions six cylindres ne sont plus proposées que sur commandes spéciales. Cette même année, quelques ingénieurs vont visiter les usines Ford aux Etats Unis et à leur retour les méthodes américaines sont appliquées. En 1913, la production monte à 3 500 véhicules et en 1914, les deux tiers des camions produits en France le sont par Berliet et la moitié de la production est alors exportée.
LES MINIATURES RAMI BY J.M.K
Montée à partir de 18 pièces et ornée de 2 décalcomanies, voici la seconde référence de la série luxe sortie en juillet 1967. Pas moins de cinq couleurs pour cette imposante berline sans compter les accessoires en plastique doré et les fins décalcomanies qui décorent chaque côté à mi-hauteur. L'assemblage de la caisse en deux parties sur le châssis ne devait pas être très aisé, ce qui explique parfois un jour entre les deux parties, mais c'était la solution trouvée par JMK pour pouvoir proposer une voiture en deux couleurs sans utilisation de cache pour la peinture. On retrouve de fortes nuances dans la couleur verte et le blanc peut parfois virer au blanc crème. Mais c'est sur les toits que l'on fera la différence entre les variantes. Les Berliet ont toujours été équipées de roues à rayons chromés, peu ressemblantes à la version originale.
Les 17 pièces composant la miniature. Les 2 décalcomanies latéraux ne figurent pas sur cette photo.
Sur cette première photo, le reflet du flash nous permet de bien distinguer les trois types de toits que l'on peut rencontrer sur la Berliet. De gauche à droite: toit métal noir, toit métal gris et toit plastique. Sur la deuxième photo, les différents accessoires qui équipent la Berliet.
On peut trouver deux sortes de phare sur les Berliet. Celui de gauche est le phare original, celui de droite équipe plus souvent les Mieusset. On ne peut pas affirmer si le semblant de trou au centre du phare de droite est volontaire ou s'il provient d'un défaut de retrait du plastique lors de la fabrication d'une série de phares pour la Mieusset.
Deux planches de décalcomanies qui permettaient la décoration des flancs de la Berliet. Comme sur la Léon Bollée, les deux côtés ne sont pas interchangeables.
Variante 1
Première variante de la Berliet équipée d'un toit en métal peint en noir. Il n'est pas rare que les décalcomanies aient souffert du temps et soient partiellement manquants ou détériorés.
Variante 2
La même miniature avec un toit en métal peint en gris.
Variante 3
Le toit plastique est plus brillant et lisse que le toit métal, il n'est pas toujours facile de faire la différence au premier coup d'oeil.
Variante 4
Cette quatrième variante est bien ressemblante à la première (toit métal noir), mais en la retournant, on retrouve comme sur certaines autres Rami un rivetage différent.
LA CONCURRENCE
Aucun autre fabricant de miniatures n'a reproduit ce véhicule.